La chanteuse marocaine,Latifa Raafat, se lance très jeune dans le monde de la musique et du chant. En 1982, elle sort son premier titre Intitulé « Mawal El Houb ». Puis, elle fut désignée meilleure chanteuse de l’année 1985 avec sa chanson fétiche « Khouyi » qui lui a donné une grande popularité de chanteuse très authentique, qui n’a jamais succombé aux lumières égyptiennes.Ses titres ont enrichi la discographie de la chanson marocaine, notamment« Maghyara », « Dounia », « Al Hamdou Li Llah », « Ya Hli Ya Aachrani », « Ana fi Arek Ya Yama » et bien d’autres. Ce qui a permis à l’artiste Latifa Raafat de voir ses chansons très prisées dans le monde arabe qui, à travers ses titres, découvre le dialecte marocain. Elle devient, de ce fait, l’ambassadrice de la chanson maghrébine et la chanteuse internationale très aimée des maghrébins résidant en Europe.
Toujours est-il qu’en 2006, elle chante « twahachtek bezzaf »,une composition de l’artiste algérien Mohamed Lamine.Comme elle a parrainée de nouveaux talents de la scène marocaine, dont Nouamane Lahlou en compagnie duquel elle a interprété en Duo « Jibal Al Atlas », devenu, pendant une longue période, un tube et une fierté pour la chanson marocaine.
Puis, elle effectue une autre collaboration, en 2010, en duo avec l’algérien Samir Toumi, à travers le titre« Haba n’choufek ».
Par ailleurs, l’année 2012 fut couronnée par son Album « Yarit » réaliséavec la participation deFulla Eljazairia, Mohamed Raoui et Belkacem Zaytout, sans pour autant oublier les différents festivals et les soirées dans lesquelles Latifa Raafat a toujours brillé, ainsi que les titres venus après qui ont fait d’elle une vraie diva de la chanson marocaine. D’où son choix par la Commission des Prix du Comité National de la Musique pour lui octroyer le trophée du Festival « Eté des Oudayas » -2023, sous l’Egide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
